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Bienvenue sur le site de présentation de mes réalisations !
Tout d'abord un peu de présentations. Je suis Emmanuel PASQUIER (CV dynamique). Je suis passionné et bavard, donc si vous sautez cette page un tantinet narcissique et préférez jeter un œil vite fait sur mes principales réalisations, accédez directement au menu ci-dessus, je ne vous en voudrai pas.
Si vous êtes comme moi curieux, vous pouvez continuer la lecture de cette page sachant que j'ai caché des paragraphes pour ne retenir que l'essentiel dans un premier temps.
0rigine & Formation
Je programme depuis mes 10 ans. Je vous ferai grâce de mes premiers pas, sauf si cela vous intéresse vraiment, auquel cas cliquez ici.
J'ai commencé avec le BASIC sous DOS 3.0 sur un IBM PC XT 8088 4,77MHz muni de 640ko de RAM avec 2 floppy 3"1/2 sans disque dur, et un écran CGA (4 couleurs). Autant dire que je suis un dinosaure du monde PC. Mon père travaillait à IBM et m'avais ramené avec la bête une documentation listant par ordre alphabétique les commandes BASIC. Comme c'était plus drôle d'essayer de faire faire quelque chose à cette machine que de jouer à Pac-Man, je me suis lancé en testant les commandes une par une dans le petit bout de code exemple fourni à chaque page. Certains concepts m'ont certes paru un peu étranges mais à force d'essayer ces bouts de code, de les modifier et de voir ce qui en découlait, j'ai fini par comprendre l'essentiel.
Si je devais retenir une anecdote, c'est la ligne de code la plus élémentaire possible qui m'a bloqué une bonne après-midi : i = i + 1 . Je ne comprenais pas comment il était possible que i puisse valoir i + 1, et comme les polices utilisées par la documentation étaient antiquement mal définies, mon cerveau de jeune novice s'est entêté un moment à lire i = i + l (L). Cette instruction est parfaitement valable dans un langage qui n'exige pas de déclaration préalable de variable, et initialise par défaut au type entier et valeur 0, autant dire que le bout de code en question n'animait pas grand chose à l'écran... Jusqu'à ce que je relise l'exemple pour la 20e fois et me décide contre toute logique à écrire i = i + 1 , et entre la joie et l'incompréhension j'ai vu le code s'animer. A ce moment là il y a quelques neurones qui se sont reconfigurés et j'ai commencé à réfléchir comme un processeur.

Sinon, je dirais juste que j'ai appris à programmer tout seul avec les quelques bons livres disponibles, d'abord le BASIC, puis le Turbo Pascal (12 ans), l'assembleur (15 ans) et le C (17 ans), bien que je ne goutait pas trop sa syntaxe brouillonne. Mais la plupart des codes manipulant le hardware étant écrit dans ce langage, je n'ai pas trop eu le choix. Je m'empressai donc de les traduire. A mon apogée de la programmation en procédural sous DOS, je mixais donc du code de haut niveau en Turbo Pascal avec du code de bas niveau en assembleur.

Puis je suis entré en école d'Ingénieur avec prépa intégrée (5 ans post BAC) à l'INSA de Lyon. J'y ai appris principalement le C++, et à 20 ans au cours d'un stage je suis tombé amoureux de Delphi. J'utilise encore à ce jour cet environnement tant pour mes besoins personnels que professionnels.
En résumé pour ceux qui ne connaissent pas, c'est du Pascal Objet pour Windows avec un environnement de design d'interfaces WYSIWIG, qu'on appelle RAD pour Rapid Application Development. Et pour du rapide, c'est du rapide. Mon premier projet Delphi m'a permis de faire en 1 semaine sous Windows ce qui m'aurai pris des mois de galère sous DOS. Cet environnement est un des rares à avoir évolué sur les 2 décennies suivantes, pour accompagner les changements technologiques, tout en restant rétro-compatible dans la majorité. Aujourd'hui, il est possible avec le même environnement et le même code - dont la syntaxe n'a que peu bougée depuis le début, qui plus est d'une extrême lisibilité contrairement au C et ses dérivés - de générer des applications sous Windows, Linux, iOS, en 32 ou 64 bits, mais aussi les plateformes mobiles, le tout avec des performances natives. Qui dit mieux ? Et oui Delphi je t'aime !!!
Pour l'anecdote, l'architecte en chef de Delphi est le même que celui de C#/.Net, Microsoft l'ayant débauché à Borland (éditeur d'origine de Delphi). Pas étonnant que cet environnement lui ressemble, et le .Net framework lui-même a des noms de fonctions et une logique bien similaire. L'un est natif, l'autre est basé sur du byte-code - mais pendant longtemps avec un intérêt limité, car ne tournant pas sur d'autres plateformes que Windows avant mi-2015. En fait, le principal problème de C# comparé à Delphi, c'est le C et sa syntaxe moisie (oups, je vais en vexer plus d'un là) !

Premier Essai

Avec mon diplôme en poche en 1999 et 2 camarades, plutôt que d'aller "faire mes classes" dans une SSII comme le restant de la promotion, j'ai tenté l'aventure des premières Start-Up françaises.
Nous avons créé un site dont le but était le recensement des catalogues de magasins réels (i-e pas online) et fournir un moteur de recherche de produit multicritères dont la localisation.
Très ambitieux vu l'hétérogénéité des formats informatiques des-dits catalogues, et le fait que les commerçants n'appellent pas tous un chat un chat, mais parfois un matou ou encore un mammifère quadrupède poilu ronronnant. Surtout qu'en 1999, le taux d'informatisation des commerçants était anémique, et la méfiance vis-à-vis de la mise en comparaison des tarifs très grande. Sans parler d'Internet lui-même qui était encore perçu comme un outil élitiste à faible taux de retour marketing, moins bien perçu qu'un bête encart publicitaire dans le bottin des pages jaunes.
Les difficultés techniques ont cependant été pour la plupart bien maitrisées, avec pour cœur de la solution un programme capable d'avaler plusieurs formats de fichiers d'export (CSV/Excel, Access) ainsi qu'une application simple de gestion de catalogue pour ceux qui n'avaient rien (réalisée en Delphi bien sûr). Le programme d'analyse de ces catalogues (au hasard, Delphi aussi, et BD Oracle) faisait alors un matching des mots-clés dans les libellés des produits (dans des secteurs hi-tech pour la plupart, on ne s'est pas amusés à comparer des chaussettes Tati vs Galerie Lafayette), afin de détecter les similitudes dans les caractéristiques techniques et les références de modèle/série quand on avait la chance de les y voir, et classer les offres des commerçants sous des fiches produits communes qui s'enrichissaient de détails par la même occasion.

Une fois la technique développée, je me suis ensuite plus occupé des relations avec les banques, avocats, investisseurs, et la modélisation du Business Plan.
Le système d'analyse des catalogues et le concept de notre produit, bien mis en évidence par le Business Plan, a retenu l'attention de l'ANVAR (Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche) qui nous a octroyé une aide de 500KF d'aide non remboursable. Pas mal pour les 3 premiers mois de travail, ce qui nous a permis de capitaliser la société au départ, et commencer à recruter de l'aide. Pendant ce temps un de mes camarades s'occupait des partenariats et l'autre du site web à proprement parler.
Et nous avons continué notre chemin comme tout jeune entrepreneur qui se respecte, en travaillant 70h/semaine tout en ayant l'impression de faire un rêve éveillé.
Jusqu'à la fin ...
L'inconvénient de cette solution, c'est le travail initial pour créer les fiches, et il fallait en permanence contrôler le résultat de l'analyse d'un catalogue, vérifier et éventuellement créer/compléter les fiches techniques à partir des sites des fabricants, avant d'injecter les données dans la base. On avait espoir d'améliorer les algorithmes, éduquer les commerçants à de meilleurs standard de nommage des produits, et d'arriver à un niveau de base de connaissance des produits du marché tel que cette vérification pourrait un jour être réduite à quantité négligeable, mais en tout cas la première année fut laborieuse et nous avons dû faire appel à une armée de stagiaires.
Bref ! On a fait comme tout le monde ou presque à cette époque, décollage rapide avec un booster de 2 Megaton d'ergol-Francs piochés à droite et à gauche, puis explosion en vol façon Challenger... Les débris sont un peu retombés sur Terre sans totalement bruler dans l'atmosphère, et ont été rachetés par INGENICO, leader mondial (mais Français) des Terminaux de Paiement Electronique. Celui-ci peinant à trouver l'inspiration pour un produit NTIC sexy à vendre à son marché immense de commerçants, a vu là l'occasion de se payer pour 3 cacahuètes une équipe de R&D dynamique et inventive, livrée clé en main. Ce qui nous amène à la 2ème étape de mon parcours professionnel.

L'histoire de mes débuts professionnels est certainement un peu épique, et je me suis certainement emporté dans des élans lyriques en la narrant, je m'en excuse. Mais c'est le signe qu'après toute ses années encore, la charge émotionnelle est forte, et ce d'autant que la première moitiée de ma carrière a été conditionnée par cette expérience. Tout ce qui m'est arrivé après jusqu'en 2018 en découle en suite logique, chaque fin d'histoire portant les germes de la suivante.
Je vais faire un peu plus court pour la suite de cette présentation personnelle.
Deuxième Départ

A la fin de la Start-Up, en tant que Chef de Projet chez INGENICO, j'ai co-inventé un système de Ticketing Dynamique sur TPE. J'ai notamment conçu et développé toute la partie Application Cliente et le protocole de communication entre les TPE et le serveur qui pilotait la solution.
Ce système a fait l'objet d'un brevet, puis d'une spin-off Ticket-Marketing Technologies SA (avec le même noyau de 3 camarades à la tête, agrémenté de quelques collègues pris en chemin). Pendant plusieurs années, j'ai continué à augmenter les fonctionnalités du système, et porté l'Application Cliente sur de nombreuses plate-formes.
Cette partie étant vaste et comprenant de nombreuse réalisations, elle est amplement détaillée dans une section à part : Ticket‑Marketing
Pour arriver à mettre au point une telle application sur des machines aussi basiques qu'un TPE, j'ai dû développer un certain nombre d'Outils de Développement.
Troisième Vague

Vers la fin de cette étape professionnelle, alors qu'il y avait de moins en moins de besoins spécifiques à développer sur le Ticket-Marketing, j'ai peu à peu redirigé mes efforts vers des services d'ingénierie logiciel plus classiques.
En effet, de nombreux partenaires croisés dans des salons professionnels nous indiquaient ne pas savoir répondre à des besoins de développements spécifiques pour leurs clients, et ne pas trouver de solutions auprès de SSII traditionnelles. J'ai commencé à faire des missions en régie, puis une fois la confiance installée, en forfait, auprès de ces partenaires.
Ces missions se classent en deux catégories, liés à des problématiques d'intégration de solutions tierces dans des logiciels de caisse :
- Les problématiques d'échange et de Traitement de données entre des bases de données hétérogènes.
- Les problématiques d'intégration directe de solutions dans le logiciel de caisse, ou plus généralement de customisation du process de vente, principalement dans le logiciel Retail Pro
J'ai tant et si bien développé cette activité qu'au bout de plusieurs années elle représentait la majeur partie du chiffre d'affaires de TMT SA, ce qui n'était pas sa raison d'être.
Il faut dire que le produit malgré des démonstrations d'efficacité époustouflantes tant techniques que retour sur investissement pour nos clients, n'a jamais réussi à décoller pour de bon, tout juste assez pour nous maintenir la tête hors de l'eau et nourrir l'espoir d'un gros contrat "game-changer".
Et plus le temps avançait, plus l'avantage concurrentiel de notre technologie hyper optimisée sur TPE et caisses d'anciennes génération risquait de devenir obsolète. Même si en 2017, il n'y a toujours pas à ma connaissance d'équivalent à notre solution, en tout cas rien de possible matériellement à si bas coût, les perspectives de développement de solutions sur des TPE de type "smartphone" font que n'importe qui pourrait décider de faire ce qu'on faisait il y a 14 ans.

Et donc nous décidâmes d'arrêter les frais, la dream-team des 3 amis se séparant pour de bon cette fois chacun vers des carrières plus classique mais ô combien enrichies par nos expériences uniques de jeunes créateurs d'entreprise.
Quatrième Opus
Pour ma part, j'ai choisi de conserver mon portefeuille d'activité de services en ingénierie, en total indépendant cette fois-ci. Depuis 2010, je réalise donc toute sortes de projets, petits, moyens voir énormes (répartis en phases sur plusieurs années) dans la niche minuscule que je me suis confectionnée. Ce n'est pas compliqué, je travaille avec les 2 distributeurs concurrents du marché français, donc j'ai 100% des développements spécifiques de ce type sur le pays, plus des projets internationaux.
Le problème, c'est qu'à force de produire des solutions sur un si petit marché, mes clients ont des solutions tout le tour du ventre et la source finit par se tarir. Et moi par me lasser de faire la même chose depuis plus de 10 ans.
Cinquième Elément
A 40 ans passé, j'ai réflechit à mon projet professionnel, donc déterminé ce que je voulais vraiment devenir plutôt que de rebondir d'une opportunité à l'autre.
J'ai d'abord constaté que j'étais plus attiré par les entreprises industrielles que celles de service pur (encore que, si le service en question est un produit qui facilite la vie des utilisateurs dans leur quotdien, ça m'intéresse fortement aussi).
Au sein de telles organisations, mon souhait est d'avoir un effet de levier important sur l'impact que je peux avoir en tant que techlead ou architecte, donc mon objectif est d'accéder à un poste à responsabilités hiérarchiques ou transverse à plusieurs services. Dans les 2 cas mes compétences d'architecte et d'expert en programmation me serviront à orienter ou consolider les bonnes pratiques et outils utilisés par les équipes techniques. Ma connaissance précise des métiers concernés me permettant de plus facilement prendre en compte leurs besoins et de mettre en place les pédagogies nécessaires à une amélioration continue des compétences et de la collaboration.

Ayant fait ce constat, une première étape a donc été de mettre un pied dans une telle entreprise, à un poste d'ingénieur fonctionnel d'abord, puis de responsable technique d'un projet industriel. Ce fut Conduent à Valence (Billetique transport public).
Je suis resté 3 ans, après un premier projet rondement mené en plein COVID dans lequel j'ai pu mettre en pratique avec enthousiasme une grande variété de compétences, et avoir un impact fort sur le travail de mes collaborateurs, et in fine sur la satisfaction du client (merci au CdP qui m'a laissé une grande latitude d'initiatives sur tous les aspects techniques du projet).
Ne retrouvant pas le même contexte favorable dans le projet qui a suivi, et suite à des changements familiaux, j'ai mis fin à cette aventure très enrichissante.
Sixième Sens
Ce chapitre n'est pas encore écrit, De retour à Lyon, je suis à la recherche d'un poste.de chef d'équipe dans une grande entreprise ou direction technique dans une PME. Si vous avez lu cette présentation personnelle jusqu'au bout, vous avez peut-être un poste à me proposer auquel cas consultez mon CV.et n'hésitez pas à me contacter.